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    -Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Se contenta de répondre la demoiselle Meyers dans un haussement d'épaules tout en scrutant un point invisible sur le sol. Mais j'espère que tu as raison.

    -Ton père est fort, il va s'en sortir. Lui assura Alaric, ne savant pas quoi dire pour aider son amie.

    -Et nous, nous sommes là pour toi Lizzie ! Si quelque chose ne va pas, tu peux nous appeler de jour comme de nuit ! Ca fera chier mes colocataires de chambre à l'internet, mais on s'en fout d'elles ! Affirma la deuxième fille du groupe avec entrain. Bon, évite quand même d'appeler Alaric la nuit, il est grognon s'il a pas ses huit heures de sommeil. Se mit-elle à plaisanter ensuite, ce qui fit sourire d'amusement sa comparse féminine.

    -N'importe quoi ! Mais où es-tu allée chercher ça ? En leva les yeux au ciel le jeune homme, sans parvenir à camoufler une moue amusée.

      

     


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    Les deux adolescents continuèrent à discuter sur la même lancée, tandis que Lizzie se détacha peu à peu de la conversation. Elle se perdit dans ses pensées, oubliant peu à peu qu'elle était sur la plage avec ses amis. Elle ne les entendait même plus. Elle ne faisait plus attention à eux, comme s'ils n'étaient pas là. Elle repensait à ses souvenirs d'enfance, le début de son adolescence, tous les moments qu'elle a passé avec sa famille, et plus particulièrement, avec son père.. 

    -Lizzie! Hey, Lizzie ! L'appela brusquement Alaric, faisant sortir la jeune fille de ses pensées. 

    -Oui ? Qu'est-ce qu'il y a ? Sursauta-t-elle aussitôt. 

      

     


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     -Tu te fais du mal quand tu te souviens de cette manière. Lui répondit alors son meilleur ami. Tu te souviens comme si ton père était déjà enterré, et tu te mines le moral plus qu'autre chose là.

    -Je ne me souvenais pas. Nia aussitôt l'adolescente, bien qu'elle savait qu'il avait raison, comme souvent.

    -Lizzie, je te connais par coeur. Alors, ce n'est pas la peine de nier quoique ce soit, je sais que tu te souvenais des moments passés avec ton père. Ne se laissa pas démonter Alaric avec assurance. Ton père n'est pas condamné, mais je doute que si tu te mines le moral sans cesse ça l'aidera beaucoup. Il faut que tu sois forte pour lui. Comme ça, il pourra se concentrer davantage sur sa guérison.

      


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    -Tu... Tu as sans doute raison... Murmura alors Lizzie. Mais c'est tellement dur...

    -Je sais, mais c'est pour ça qu'on est là. Pour t'aider à rester forte.

    Sur le coup, la brunette ne répondit rien. Elle ne prononça pas un mot. Elle réfléchissait, méditait sur la situation, et Alaric parvenait à le savoir rien qu'en voyant l'expression de son visage. Elle fronçait légèrement les sourcils, elle avait une moue dubitative, son regard n'était pas fixe. Puis, elle leva les yeux, et son ami comprit qu'elle s'était rangée de son avis. Dans le cas contraire, elle aurait poussé un petit soupir censé être discrêt.

    Oui, Alaric connaissait les moindres mimiques de son amie. On dit que l'amour rend aveugle, mais dans son cas, cela l'a rendu beaucoup plus attentif.

    -Tu as raison. Heureusement que vous êtes là d'ailleurs. Je vous en remercierai jamais assez. Finit-elle par avouer en offrant à ses amis un timide sourire.

      


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    Le lundi suivant, Rosalie s'empressa de retrouver son amie sur son lieu de travail comme il était prévu. Elle n'a cessé de penser et repenser cette journée, plus stressée que jamais. Elle avait peur de la réaction de Katryn, mais elle ne voyait pas d'autre solution pour aider son frère. Au moins, même si elle refusait, Rosalie savait que son amie comprendrait sa demande.

    Après avoir tranquillement déjeuné au petit café-restaurant en face de l'agence, les deux jeunes femmes s'offrirent un café et allèrent s'asseoir sur un banc, pour discuter de tout et de rien. Le stress de la brunette montait en flèche, mais le fait qu'elles parlaient de divers sujets lui permettaient d'éviter celui qu'elle voulait aborder. Mais elle avait parfaitement conscience qu'il s'agissait de reculer pour mieux sauter.

    -Vous allez avoir un bébé ?! S'exclama-t-elle, étonnée, après l'annonce de son amie.

    -Oui ! Enfin,on veut avoir un bébé... Jared a déjà préparé la chambre, c'est fou ! Il a fait tout ça derrière mon dos, j'ai encore du mal à y croire ! S'enthousiasma Katryn, encore heureuse de ce tout nouveau projet d'avenir que lui offrait son adorable époux.

    -Il ne manque plus que le bébé !

      


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