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    -Ne me touchez pas !! S'exclama brusquement Océane dans un haussement d'épaules avec un air apeuré. 

    Océane s'en voulut presque aussitôt de réagir ainsi, aussi vivement et sèchement, envers le jeune homme qui cherchait simplement à l'aider, à la rassurer, et qui ne lui voulait aucun mal. Mais sa réaction a plus rapide que sa réflexion, et dès qu'elle avait senti la main du policier sur son épaule nue, le contact s'est avéré insupportable. C'était comme si elle avait posé sa main sur une plaque de cuisson brûlante. 

    Elle se mordit la lèvre inférieure de honte lorsqu'elle croisa le regard d'Aiden, devinant son embarras. Il n'avait pas voulu la blesser, ni la mettre mal à l'aise. Elle ne voulait pas réagir aussi impulsivement juste pour une main innocemment posée sur son épaule. 

    Mais c'était plus fort qu'elle. 

    -Je suis désolé. 

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    -Quand est-ce que cette histoire sera finie ? Finit-elle par demander pour dissiper la gêne, le regard plein d'espoirs, ne souhaitant qu'être rassurée. Tout ce qu'elle voulait, c'était pouvoir reprendre une vie la plus normale possible, seulement occupée à sa reconstruction personnelle sans plus craindre pour son avenir sur Terre. 

    -Le plus tôt qu'il sera possible, Mademoiselle. Lui répondit Aiden, avec toute l'assurance dont il était capable en cet instant. Il ne pouvait malheureusement rien lui promettre, et il préférait être honnête envers son interlocutrice. Il admit que pour l'instant, aucune piste ne menait jusqu'au monstre de Belderas, mais qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour y remédier. 

    Malgré tout, bien qu'il ne pouvait lui assurer retrouver le Chasseur dans les jours à venir, il lui fit tout de même une promesse : s'il le fallait, il veillerait personnellement à ce qu'il ne lui arrive rien. 

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    -Et vous avez raison, Mademoiselle, vous n'êtes pas une gazelle. Finit-il par conclure, pour revenir sur les propos tenus un peu plus tôt. De cette manière, il espérait lui montrer qu'elle était bien plus forte qu'elle pouvait l'imaginer. 

    -S'il vous plait, appelez-moi Océane. Vous vous êtes déjà permis une fois, continuez. Lui dit-elle timidement, en se forçant à sourire. 

    -Dans ce cas, vu que l'on sera amené à se voir régulièrement, appelez-moi Aiden. 

     

     

     


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