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    Avant que la vie nous sépare,

    Avant que l'envie vacille, 

    Je veux succomber sans égard 

     

    Et valser au bord du vide 

    Et valser au bord du vide 

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    Pour tomber dans ses yeux, tomber 

    M'abandonner au désir qui s'embrase 

    Danser dans ses yeux, danser 

    Je veux tanguer aux accents de l'extase 

     

     


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    Pour tomber dans ses yeux, tomber 

    M'abandonner au désir qui s'embrase 

    -Si tu savais à quel point je t'aime, Ophélie. Lui susurra-t-il avec tendresse. 

    Danser dans ses yeux, danser 

    Je veux tanguer aux accents de l'extase 

    -Je t'aime aussi, Curtis. 

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    Tomber dans ses yeux, tomber 

    Comme une larme à la fin de l'histoire ... 

     

     


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    Le lendemain, Katryn sortit de son bureau pour savoir si son assistante avait des nouvelles de son rendez-vous qui était en retard. Océane, installée derrière son bureau aux côtés de Carson, affirma qu'elle n'avait aucune nouvelle mais que cela n'était pas une surprise étant donné qu'il était souvent en retard. Le jeune homme ne prononça pas le moindre mot, l'air ailleurs, et se contenta de prendre un post-it que lui tendait sa jeune collègue sur lequel était noté des informations à demander au service informatique qui semblait avoir quelques soucis techniques ces derniers jours. Il obtempéra dans un haussement d'épaules, puis fit le tour du comptoir pour sortir du bureau. 

    Cependant, il fut stopper dans son élan par Katryn, qui avait remarqué l'air morose de son employé. 

    -Est-ce que tout va bien Carson ? 

    -Pourquoi cette question ? Lui demanda-t-il alors en se tournant vers elle, sans même chercher à feindre l'indifférence et l'impassibilité comme à son habitude. 

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    -Vous n'avez pas l'air dans votre assiette. Se justifia simplement la jeune femme, tout en s'avançant vers lui pour lui faire face. 

    -Et alors ? Resta sceptique Carson, ne comprenant pas le soudain intérêt dont elle manifestait à son égard. 

    -Et alors, il est dans ma nature de m'inquiéter pour mes salariés lorsqu'ils ne vont pas bien. Assura-t-elle tout en s'efforçant de paraître bienveillante mais sans trop en dire. Elle ignorait si Rosalie avait avoué à son frère qu'elle lui avait révélée une partie de son passé, et si ce n'était pas le cas, elle ne voulait pas subir l'aigreur caractéristique du jeune homme découvrant qu'elle était au courant d'une partie de sa vie privée. 

    Et connaissant Carson Scott, sa réaction risquait de faire des étincelles, ce qui n'avait certainement pas lieu d'être durant son temps de travail. Katryn avait beau être soucieuse du bien-être de ses employés, il n'était pas non plus question d'autoriser des débordements. 

     


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    -Je suis juste fatigué, rien de plus. Abdiqua finalement Carson, occultant néanmoins une partie de la vérité. Depuis qu'il avait découvert que Ryan sortait avec sa petite sœur, des vieux souvenirs douloureux le hantait, mais cela, il n'était pas question d'en parler avec sa patronne. Rosalie m'appelle sans arrêt, de jour comme de nuit, en pleurs. Mais cela ne devrait pas vous étonner je présume. Soupira-t-il avant de jeter un coup d’œil à son post-it, priant secrètement que Katryn le laisse tranquille ensuite.

    -J'imagine que cela ne doit pas être évident. Comment va-t-elle d'ailleurs ?

    -Elle a rompu avec son mec, comment voulez-vous qu'elle aille ? Soupira le jeune homme, un peu agacé. Il n'était pas spécialement d'humeur pour les bavardages, surtout lorsque cela touchait sa vie privée et celle de sa sœur. Bien qu'il sache qu'elle et Katryn étaient amies, il n'aimait pas vraiment parler dans le dos de sa sœur. Mais vous avez son numéro, vous n'avez qu'à l'appeler si vous voulez en savoir plus. Ce n'est pas mon rôle de jouer les messagers. 

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    -Ce que je ne manquerai pas de faire. Confirma Katryn, qui ignora l'irritation du jeune homme. Mais il est bien juste question de Rosalie ? Ne put s'empêcher de s'inquiéter la jeune femme, tout en conservant une attitude calme et bienveillante. 

    Il ne faudrait pas qu'il soupçonne un trop grand attachement à son égard, qu'il pourrait juger déplacer. Ni même qu'il s'imagine autre chose, n'importe quoi, qui serait d'une autre nature que la simple relation employeur/employé. Elle voulait se montrer sympathique, certes, mais rien de plus.

    Bien qu'il l'avait aidé lors de sa fausse couche, bien qu'elle sache une partie de son passé -la plus douloureuse-, cela ne voulait pas dire que les choses avaient changé entre eux.

    Bien au contraire.    

     

      


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    La réaction de Carson ne se fit pas attendre. Il fronça les sourcils, agacé par cette intrusion dans sa vie privée qu'il trouvait beaucoup trop insistante à son goût. 

    D'autant plus que ce n'était pas la première fois qu'elle se mêlait de ses affaires, et cela commençait à devenir insupportable. Lui, il l'avait laissé tranquille après qu'elle se soit remise sur pieds suite à sa fausse couche, pourquoi ne pouvait-elle pas en faire de même ? Pourquoi ressentait-elle le besoin irrésistible de se mêler de sa vie ? 

    -Et si vous vous mêliez de ce qui vous regarde ? Railla-t-il, n'ayant pas la patience de l'envoyer voir ailleurs s'il y était en douceur et de manière poli. 

    Au diable la politesse !

    -Pardon ?! 

    -Je vous demande juste de vous mêlez de vos affaires, et non des miennes. Ma vie ne vous regarde pas et cela commence à m'agacer de voir que vous vous permettez de fourrer le nez dans ma vie. Ce n'est pas parce que vous avez eu l'honneur de faire la connaissance de mon paternel et de le remettre à sa place que vous avez le droit de fourrer votre nez partout. Vous êtes ma boss, pas ma pote.  

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    Sur le coup, Katryn était surtout estomaquée. Elle scruta le jeune homme avec les yeux, sous le choc de le voir lui parler avec tant d'insolence. Elle voulait bien comprendre que ses questions l'agacent, mais cela n'était pas une raison pour lui parler sur ce ton. Comme il le disait si bien, elle était sa boss, et non sa pote. 

    Il ne fallait pas plus de temps pour la jeune femme de réagir vivement à la dernière remarque de son employé. Elle lui rappela sa position, qui ne l'autorisait pas à lui parler ainsi. Elle le remit avec vigueur à sa place, signalant qu'il n'avait pas à hausser le ton avec elle. 

    La fatigue n'excusait pas tout et il avait d'ailleurs plutôt intérêt à se revenir sur le droit chemin, ne devant surtout pas oublier qu'il avait eu le poste uniquement grâce à l'intervention de Rosalie et de leur amitié. 

     

     


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