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    -Ne t'en fais pas, ça va bien se passer. Lui assura Neil tout en s'agenouillant devant sa soeur, indiquant de cette manière qu'il était au courant pour la maladie de leur père.

    -Il a un cancer ! Comment tu peux dire ça ? S'exclama-t-elle les larmes aux yeux.

    -Parce qu'on ne sait pas à quel stade il en est, et que les médecins peuvent le soigner. Et qu'il a une famille soudée qui est là, derrière lui et qui va le motiver à se battre. Lui répondit-il calmement. La psychologie joue beaucoup dans la guérison des patients, crois moi. Et Papa a un moral du tonnerre.

    -Il est tout de même malade. Et pas de n'importe quelle maladie... Soupira tristement la jeune fille.

      


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    -Mais il est fort. Il a vécu pire que ça. J'ai foi en lui, je suis certain qu'il va s'en sortir. Affirma Neil avec conviction, tout en plantant son regard bleu acier dans les yeux marrons de sa petite soeur.

    Petite... Demi-soeur pour dire la vérité. Même si le "demi" n'a jamais réellement compté à leurs yeux à tous les deux. Le jeune homme a toujours considéré Tyler comme son père, reniant par la même occasion son père biologique dont les seuls maigres souvenirs qu'il a conservé de cet homme décédé n'étaient que mauvais.

    -Tu ne sembles même pas inquiet. Remarqua Lizzie en fronçant les sourcils.

    -Je le suis, mais comme je te l'ai dis, j'ai foi en lui. Jamais il ne voudra nous abandonner. Jamais. Préféra rester optimiste Neil, pour ensuite ajouter après détaillé la tenue de sa soeur, en tout cas, on voit qu'il est préoccupé en ce moment. Sérieusement, il te laisse avec un simple deux pièces sur le dos alors qu'un individu mâle qui ne fait pas partie de la famille va arriver d'une minute à l'autre ? Demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie.

      


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    -C'est vrai que d'ordinaire, il aurait fait une crise. S'en amusa Lizzie dans un haussement d'épaules. Mais il s'agit d'Alaric, hein ! On est seulement ami, et ce n'est pas la première fois qu'il me soit comme ça. Puis, il s'en fout de toute manière. Assura naïvement l'adolescente, faisant sourire d'amusement son frère.

    -Si tu le dis. Se contenta-t-il de lui répondre préférant ne pas entrer dans un débat avec sa soeur, risquant ainsi de lui révéler une chose qu'il a remarqué il y a quelques temps déjà. Il savait très bien que ce n'était pas son rôle. En parlant de lui, il est arrivé. Ainsi qu'Emma. Maman les a déjà invité à se changer. Ils ne devraient plus tarder à venir se joindre à toi. Je vais donc rentrer, et vous espionner discrêtement pour voir s'il faut j'arrache les yeux d'un certain adolescent...

    -Toi ? Avec tes 30 grammes de muscles tout mouillés ? En pouffa aussitôt la jeune fille, provoquant une fausse moue vexé chez Neil, bien qu'il était ravi d'avoir réussi à faire rire sa soeur.

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    -Coucou la compagnie ! S'écria la voix fluette et joyeuse d'Emma qui arrivait sur la plage, suivie de près par le seul garçon du trio d'amis, Alaric, qui salua à son tour son amie et son frère. -Tu as vu Lizzie ? Il a changé la manière de se coiffer le loustic ! Moi je dis, il y a de la nana là-dessous et nous, on est ses cobayes ! Supposa-t-elle ensuite, tout en riant intérieurement car connaissant la vérité sur les sentiments de l'adolescent -bien qu'il ne lui a rien avoué!-.

    -Et je sens que je vais regretter de ne pas les avoir mis sur le côté aujourd'hui. Soupira alors le jeune homme, tout en souriant à Lizzie, soulagé de constater de ses propres yeux que sa meilleure amie allait bien, et qu'il ne lui était rien arrivé de grave lorsqu'elle est rentrée chez elle la veille.

      


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    Pendant ce temps-là, Katryn profitait d'un moment de tendresse en compagnie de son époux, l'ayant enfin pour elle seule, en tête à tête, puisqu'Ophélie a décidé de profiter du beau temps pour aller voir quelques amies de son école.

    Ainsi, ils sont seuls, ressemblant à un couple tout ce qu'il y a de plus normal. Elle est tranquillement allongée sur le canapé, ainsi que sur les jambes de son époux, regardant la télévision avec lui. La jeune femme se sentait légère, car elle savait que le téléphone n'allait pas sonner aujourd'hui. Jared lui avait promis de n'être qu'à elle pour le week-end ! Une promesse qui ravissait la jeune femme, qui était comme sur un petit nuage.

      


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     -Jared, qu'est-ce qui t'a fait comprendre que tu voulais passer ta vie avec moi ? Lui demanda-t-elle soudainement, alors que le générique de fin d'une comédie romantique défilait à l'écran. La question lui est venue subitement et elle s'étonnait elle-même de l'avoir posé. Néanmoins, elle était curieuse de connaître la réponse de son mari, ne l'ayant jamais réellement interrogé sur sa vision de leur vie à deux.

    -Pourquoi cette question ? En fut intrigué Jared, surpris d'une telle question à laquelle il ne s'attendait pas du tout.

    -Comme ça, par curiosité. Lui répondit-elle. Il faut dire que j'étais loin d'avoir l'allure d'une femme parfaite lorsqu'on s'est rencontré. J'avais tout juste dix-huit ans, j'étais totalement perdue, sans nulle part où aller, et cela fait presque une semaine que je dormais dehors!

    -Je crois que c'est à peu près à ce moment là que j'ai su que tu étais faite pour moi ! Lui avoua-t-il avec un sourire amusé en revoyant son épouse à cette époque là.

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    -Très drôle, je suis morte de rire là ! N'en crut pas un mot Katryn tellement que cela lui semblait absurde.

    -Je suis sérieux. Lui assura-t-il tout en caressant tendrement du bout des doigts la taille de son épouse. Je me suis dit qu'il en fallait du courage pour oser partir en douce de chez soi sans nulle part où aller et avec seulement dix dollars en poche ! Et toute suite, j'ai su que tu étais faite pour moi !

    -Vingt-cinq dollars ! Nuance! Corrigea aussitôt la jeune femme, ayant faussement le soucis du détail. Et j'ai du mal à croire que toi, le jeune homme de bonne famille, âgé à l'époque de vingt ans, pouvait imaginer faire sa vie entière avec une pauvre fugueuse poisseusse qui ne s'était pas lavée depuis une semaine !

    -Je me fichais de tout ça. J'admirais l'audace ! Se rappela avec plaisir Jared tout en déposant un tendre baiser sur le haut du crâne de sa femme.

      


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