• 483

    483

    -Mon mari est médecin, et il est parti en mission humanitaire ce matin. Avoua alors Katryn, n'étant plus à une familiarité près. Ma soeur avait un rendez-vous avec son copain. Elle voulait annuler pour rester avec moi, mais j'ai refusé. Elle est jeune, elle doit profiter de sa relation avec lui et je ne veux pas qu'elle sacrifie ça pour moi. Quant à mon mari... Je lui ai demandé de rester, mais il a prétexté ne pas pouvoir annulé. Je lui en veux d'être parti... Et je m'en veux de lui en vouloir, car c'est profondément égoïste de ma part de le vouloir pour moi seule, alors des gens ont plus besoin de lui que moi... Je suis horrible... 

    -Vous êtes normale, mais pas horrible. C'est légitime que vous veuillez avoir votre époux auprès de vous suite à votre fausse-couche. C'est son rôle de vous soutenir, quelque soi les circonstances... Ce n'est pas égoïste de vouloir son soutien, c'est légitime. 

    -Vous... Vous seriez resté auprès de ... Si.. 

    -Sans la moindre hésitation. Elle n'aurait même pas eu à demander quoique ce soit. Confirma-t-il, sans s'étendre davantage. Parler d'Eleonore lui faisait toujours aussi mal, mais quelque part, parler d'elle à quelqu'un qui ne savait rien de leur histoire le soulageait, un peu. L'évoquer sans recevoir un regard plein de pitié lui faisait du bien. 

    -Je vais être honnête, j'ai voulu vous comprendre un peu mieux en interrogeant votre soeur. Avoua la jeune femme devant l'air intrigué de son interlocuteur. Elle m'a dit que votre ex, Eleonore, avait beaucoup souffert de ses fausse-couches, qu'elle se haïssait... 

    -Oui, elle portait le poids de la responsabilité, alors qu'elle n'y était pour rien. Confirma-t-il, contenant son agacement devant la curiosité déplacée de sa patronne quant à sa vie privée. Dès qu'il en aurait l'occasion, il en toucherait deux mots à sa sœur qui n'avait pas à révéler quoique ce soit à Katryn. 

    -Quelque part, je pense un peu comme elle. Je me déteste, je me dis que c'est de ma faute si ... Si j'ai perdu le bébé... 

     


    votre commentaire
  • 484

    484

    -Ce n'est pas de votre faute Katryn, l'embryon n'était sans doute pas viable. Si la grossesse s'était poursuivie, il serait sans doute mort-né ou il aurait été victime de lourdes malformations. Lui répondit-il avec calme. Mais si vous voulez être rassurée, parlez-en avec votre médecin, passez des tests pour comprendre ce qui s'est passé. Comprendre sera sans doute le meilleur moyen de faire le deuil de votre grossesse, de passer à autre chose, et de cesser de vous tenir responsable de votre fausse-couche. 

    -Eleonore avait passé des tests ? 

    -Oui. Pour chaque fausse-couche. Je l'avais presque forcée à les passer. Je voulais justement qu'elle passe à autre chose... 

    -Et ça a marché ? Questionna alors Katryn, curieuse. 

    -Pas vraiment, mais je n'ai pas envie de m'étendre davantage là-dessus. Dit-il, dérangé par la tournure de la conversation tout en se levant. Ecoutez, si vous avez besoin de parler à quelqu'un qui peut vous comprendre, je suis là, il n'y a pas de soucis. Je serai ravi de vous aider, mais je ne veux pas vous parler de ma vie privée. Ajouta-t-il, visiblement contrarié, ce qui mit mal à l'aise son interlocutrice. 

    -Je comprends. Lui répondit Katryn tout en se levant, aidée par Carson qui lui avait tendu sa main. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps... Je... Je vais rentrer... 

    -Je vous raccompagne. Décréta-t-il après avoir jeté un coup d'oeil par la fenêtre. La nuit allait tomber, et ils n'auraient pas le temps de sortir de l'agence qu'il ferait déjà noir dehors. Katryn commença par refuser sa proposition, mais Carson ne souhaitait pas lui laisser le choix. Il va faire nuit, et il est hors de question que je vous laisse rentrer chez vous toute seule. Surtout avec le fêlé qui traine dans le coin. 

    Comprenant qu'elle n'avait pas d'alternative, elle accepta finalement de le suivre. Le trajet se fit en silence, Katryn coupant le silence seulement pour indiquer le chemin à Carson. Mais il ne leur fallut que peu de temps pour arriver, et avant qu'elle n'ouvre la portière en remerciant le jeune homme pour son attention et sa dévotion, il la stoppa tout en sortant une feuille et un stylo de la boîte à gants. Il gribouilla rapidement quelque chose dessus, avant de le mettre dans la main de sa supérieure. 

    -Si vous avez besoin de parler, n'hésitez pas. Dit-il simplement. Elle le remercia, ferma la portière et il fit demi-tour pour repartir. Elle déplia la feuille chiffonnée pour constater qu'il y avait noté son numéro de téléphone portable. Troublée, mais néanmoins soulagée de se sentir moins seule, elle rentra finalement chez elle.  

    _______________________________________________________________________

    A suivre ... 

    J'espère que cette maj vous à plu ! Oui, je sais, j'ai mis deux mois avant de poster une nouvelle maj. Je crains du boudin, mais comme je l'ai dit, j'ai eu un emploi du temps plutôt chargé. Mais là, je suis en vacances, et si EDF me fiche la paix avec ses EJP à la con (trois jours de suite, trois x___x) je vais majer à fond pour avancer un peu ! 

    Enfin bref, une maj 100% Katryn, qui ne va décidément pas mieux. Mais Carson est tout chou avec elle, et là, il y a de quoi faire plaisir au pro Kat/Carson ! ^^ 

    Vos avis ? N'hésitez pas à le dire dans les commentaires ! Ca pourrait m'aider à m'améliorer ! 

     

    Bisous à tous ! 

    ________________________________________________________

    MissShouky : Mdrr Pauvre Jared ! Il a un défaut, et il est taclé de partout à cause de ça XD Alors, quand il est gentil, ça va pas, quand y'a un truc qui va pas, ça ne va pas non plus XD *bichonne Jared* Mon pauvre chou, personne ne t'aime :( *sbafff* 

    Isiis : Mdrrrr ! Si toutes les femmes trompaient leur mari dès qu'il y a fait un truc de travers, le taux d'adultère atteindrait des records ! XD Elle aime son mari, même si elle est fâchée contre lui et que Carson est adorable avec elle, ce n'est pas pour ça qu'elle ira voir ailleurs XD

    Ameely : *cache Jared* Cache toi mon vieux, bientôt tu auras le droit à la flagellation en place publique si tu fuis pas XD Oui j'avoue, c'est moche de partir comme ça, mais monsieur Jared ne peut pas être parfait écoute, faut bien qu'il ait un défaut ! x) 

    Stephy94 : Roooh toute suite Kat' va profiter de l'escapade en Haïti de son mari pour le tromper ! XD Non non, elle est fâchée, mais elle restera malgré tout fidèle quand même x)  

    Estelle : Comment Jared s'en prend plein la tête XD Le pauvre ! Une bourde, il porte tous les maux du monde, c'est moche ! XD Encore un peu de patience pour savoir ce qui s'est passé avec Eleonore, et pour savoir comment Carson considère Ryan, va falloir attendre ! Héhéhéhéhé ! *moijesaiiiis* *sbaff*

    Laurelina : Leur avenir est déjà scellé à ces deux zozos, même sous la menace, personne ne me fera changer d'avis ! :D *fuis* XD 

     


    6 commentaires
  • 485

    485

    Une nouvelle journée ensoleillée dans la vie du jeune couple d'étudiants qui rentraient tranquillement dans l'appartement de Curtis après une séance de cinéma en amoureux. Bien que les lieux soient vide des autres occupants, le jeune homme préféra l'intimité de sa chambre plutôt que le canapé du salon. Ophélie en haussa les épaules d'indifférence, mais se sentit brusquement embarrassée lorsqu'elle remarqua que le lit de son petit ami n'était pas replié. Bien qu'il prétexta, en souriant, qu'il n'avait pas eu le temps de le faire le matin même pour cela, la rouquine n'était pas dupe. Surtout lorsqu'il commença à l'embrasser tendrement, pour enchaîner avec des baisers plus passionnés tout en la plaquant doucement contre la porte de sa chambre.

    485

    Ophélie était stressée. Elle percevait sans le moindre problème les intentions de son adorable petit ami, et des questions se bousculaient par dizaines dans sa tête. Elle avait beaucoup de mal à mettre ses idées au clair, et bien qu'elle aimait énormément sentir le corps de Curtis pressé contre le sien et ses baisers enflammés, elle avait beaucoup de difficulté à se détendre. Elle avait retarder le plus possible de devoir parler avec lui de ce sujet, et tenter dorénavant de prendre sur elle pour éviter de freiner les envies de son homme, et être à ses yeux, une fille qu'il aimerait bien qu'elle soit. Et éviter par la même occasion, une discussion qui la gênerait au plus haut point.   

     


    votre commentaire
  • 486

    486

    Néanmoins, et malgré toute sa bonne volonté à se laisser porter par les bras et les caresses de son incroyable petit ami, le stress et les peurs d'Ophélie grimpaient en flèche lorsque Curtis la guida jusqu'à son lit. Son cœur ne cessait de s'affoler, et bien qu'agréables, ses caresses lui devenaient de plus en plus insupportables. La pauvre réalisait qu'elle était bien trop terrifiée à l'idée de passer à l'acte avec le jeune homme pour pouvoir lui cacher la vérité plus longtemps. Elle se maudit aussitôt, se haïssant de ne pouvoir être une fille de dix-neuf ans "comme les autres". Elle tenta un dernier effort pour se détendre, répétant sans cesse que Curtis était le petit ami le plus merveilleux qui soi, mais lorsqu'elle sentit une de ses mains se glisser sous son chemisier, elle ne pouvait plus contenir son angoisse.

    -Curt', arrête ! S'il te plait, arrête ! Supplia-t-elle alors après avoir évité un nouveau baiser fougueux qui figea net le jeune homme. 

    486

    Il se redressa aussitôt au-dessus de sa petite amie, et fut surpris de constater que la pauvre demoiselle avait les larmes aux yeux et le visage rouge de honte. Son regard était fuyant et elle tremblait comme une feuille. 

    -Ophé ? Que ce passe-t-il ? L'interrogea-t-il en conséquence, terriblement inquiet à son sujet. Il ne l'avait jamais vu dans un tel état, et il craignait en être la cause, Ophélie étant de très bonne humeur quelques minutes plus tôt. J'ai fait quelque chose de mal ? 

    -Non, ce n'est pas toi. Bredouilla-t-elle, plus honteuse que jamais tout en s'allongeant sur le côté, tournant ainsi le dos à son petit ami qui s'assit à côté d'elle sur le lit. Elle se détestait à cet instant, et elle était incapable d'affronter le regard de son homme. Il était un homme, tandis qu'elle n'était qu'une pauvre jeune fille incapable de satisfaire ses envies, étant même terrifiée rien qu'à l'idée. Elle eut davantage envie de se cacher dans un trou de souris, sans plus jamais en sortir. 

    -Qu'est-ce qui se passe alors ? Qu'il y a-t-il Ophélie ? Explique moi ! Tu sais bien que tout me dire enfin ! Commença sérieusement à stresser Curtis, ne comprenant pas l'attitude de sa petite amie. Une crainte lui creusa subitement le ventre, songeant au pire. Et si, au même titre que son amie, elle avait croisé la route du Chasseur ? Ses idées se mélangeaient dans sa tête, il ne parvenait pas à envisager une possible réponse pourtant toute simple.

     

     


    votre commentaire
  • 487

    487

    Ophélie ne savait pas quoi dire, cherchait ses mots, marmonnait des paroles à peine audible que Curtis ne parvenait pas à comprendre. Les secondes étaient interminables pour la demoiselle, qui avait l'impression de mourir de plus en plus de honte au fur et à mesure que le temps passait. Elle en profita pour s'insulter mentalement, pendant que Curtis, rongé par le stress, commençait à perdre patience. 

    -Ophélie, parle-moi ! 

    -Je suis toujours vierge, voilà ! Laissa simplement échapper la jeune fille, pour ensuite se mordre aussitôt la lèvre inférieure comme si elle avait dit un gros et vilain mot. Elle ne pouvait maintenant plus revenir en arrière et allait devoir affronter le regard, le jugement de son petit ami. Je l'ai jamais fait, c'est... Tout... J'ai déjà eu des copains mais... C'était des blaireaux et jamais aucun ne valait le coup d'aller plus loin, donc... Voilà... Je ... Je ... Je suis désolée mais je ... Bafouilla-t-elle de plus en plus, ne sachant pas quoi dire, ne trouvant plus ses mots, perturbée par le silence de son petit ami qui n'avait toujours pas réagi et sans se douter du profond soulagement qu'éprouvait le jeune homme à cet instant. 

    487

    -Je voulais faire un effort pour toi... Par honte aussi, car je ... Ça craint un peu de ne pas l'avoir fait à dix-neuf ans, je ... Continua-t-elle de déblatérer, sans voir que son petit ami levait les yeux au ciel au fur et à mesure qu'elle parlait, ayant du mal à croire ce qu'il entendait. Quelles idées saugrenues lui passaient par la tête décidément ! Néanmoins, il ne dit rien, préférant la laisser s'exprimer, songeant qu'elle avait sans doute besoin d'extérioriser son stress. -Mais je... Je me sens pas prête. Je suis désolée... Je ... je ne peux pas... Ça me fait un peu peur, au fond... Je te demande juste un peu de patience, je... Je... Mais dis quelque chose !! Craqua-t-elle subitement, ne supportant plus le silence de son petit ami qui la déstabilisait beaucoup trop à son goût. 

     

     


    votre commentaire