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    -Tu n'as jamais cherché à les connaitre ? Tes parents biologiques... En fut étonnée l'adolescente, sachant que, généralement, les enfants adoptés cherchent à connaître leurs origines.

    -Non, jamais. Ils m'ont peut-être donné la vie, mais ce ne sont pas mes parents. Lui dit-il à la grande surprise de la jeune fille qui avait bien du mal à comprendre les motivations du jeune homme. C'est ici ? Lui demanda-t-il ensuite en arrivant devant une grande maison.

    -Oui c'est ici. Confirma aussitôt Lizzie, en souriant, ravie d'être enfin chez elle.

    -C'est grand dis donc. Remarqua alors Curtis tout en se gardant sur le côté de la route.

    -Toute ma famille s'est côtisée pour offrir cette maison à mes parents. Rien à voir avec le fait que mon père est un chanteur célèbre.

    -J'ai rien insinué. En haussa les épaules Curtis, se fichant bien de comment a été financée cette maison.

      


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    -Merci de m'avoir ramené. Se contenta-t-elle de lui dire, tout en sortant de la voiture. Et merci de m'avoir aidé...

    -Il n'y a pas de quoi. Lui répondit alors Curtis. Je n'allais pas le laisser te faire du mal.

    -Je me doute, mais quand même, merci. Je te dois beaucoup. 

    -Tu ne me dois rien, un simple merci suffit. Assura le jeune homme avec un sourire. Aller file. Tes parents vont finir par s'inquiéter.

    -C'est vrai... Au revoir Curtis...

    -Au revoir Lizzie.

    Et l'adolescente claqua enfin la portière et fit le tour de la voiture pour aller jusqu'à sa maison. Curtis resta quelques minutes au même moment, surveillant que la jeune fille aille bien là où elle doit aller. Il voulait être certain qu'elle arrivait bien à bon port, et que plus rien ne pouvait plus lui arriver. Lorsqu'il la vit ouvrir la porte d'entrée de chez elle, il démarra la voiture, fit demi-tour et prit le chemin pour retourner à son appartement l'esprit tranquille.

      


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    Lizzie, quant à elle, ne fit pas attention à son sauveur, ne remarquant même pas qu'il a attendu quelques instants avant de repartir. Elle était trop pressée de rentrer chez elle pour veiller à ce genre de détails. Elle avait hâte de retrouver les murs accueillants, rassurants et tellement familiers de sa maison et de se réfugier dans sa chambre pour s'allonger, enfin, sur son lit douillet.

    -Je suis rentrée ! Annonça-t-elle joyeusement, ne souhaitant pas montrer un quelconque changement d'attitude suite à sa mésaventure de ce soir.

    Elle remarqua rapidement que Connor ne se trouvait pas dans la pièce à vivre de la maison, mais que leurs parents, eux, étaient là. Ils étaient tous les deux assis sur le canapé du salon, en pleine conversation et ils semblaient terriblement préoccupés.

      

     


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    Remarquant cela, la jeune fille s'avança timidement vers eux, l'inquiétude commençant à la ronger. Cependant, elle s'arrêta au beau milieu du salon, n'osant pas poursuivre sa route. Un mauvais pressentiment s'emparait d'elle, et elle ne voulait pas savoir ce que l'avenir lui réservait dans les prochaines minutes. Elle voudrait revenir en arrière, quelques années plus tôt où ils vivaient simplement leur vie comme tous individus, sans le moindre problème particulier. Ils vivaient au jour le jour, la peur ne faisant plus partie de leur quotidien depuis longtemps.

    -Qu'est-ce qui se passe ? Les interrogea-t-elle, sa voix trahissant son inquiétude.

    Elle regretta presque aussitôt d'avoir poser cette question. Sa mère tourna son visage vers elle, et ce dernier n'affichait qu'un air triste et désolé. Eileen se tourna de nouveau vers son époux et lui murmura quelques mots. Il hocha simplement la tête pour acquiescer. Une attitude inhabituelle qui faisait terriblement peur à l'adolescente qui craignait de voir ses pires cauchemars se réaliser devant ses yeux ce soir.  

      

     


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    Sa mère se leva du canapé pour la rejoindre. Elle lui sourit tristement, et Lizzie put voir qu'elle faisait tout pour se montrer forte alors qu'elle n'avait qu'une envie : pleurer. L'adolescente était loin d'être aveugle et sa peur montait crescendo en elle. Eileen prit ensuite sa fille dans ses bras, la serrant fort contre elle comme si elle voulait la rassurer, lui dire que tout va bien.

    -Tout ira bien ma chérie. Tout va très bien se passer, ne t'en fais pas. Lui assura-t-elle d'une voix tremblante. Tout... ira bien...

    -Qu'est-ce qui se passe Maman ? La questionna Lizzie, le coeur battant follement à cause de l'inquiétude, se repassant ses souvenirs dans sa tête.

      


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