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    Soudainement, le visage de Lizzie s'assombrit. Son habituel sourire qu'elle gardait plaqué sur son visage en toute circonstances venait de disparaitre. Une mine attristée et inquiète le remplaça. Alaric fronça aussitôt les sourcils, comprenant alors que son amie n'allait pas aussi bien qu'elle en avait l'air.

     -Quelque chose ne va pas ? L'interrogea-t-il.

    -Je suis inquiète pour mon père. Lui avoua-t-elle dans un soupir. Lui et maman font comme si de rien n'était pour ne pas nous inquiéter, Connor et moi... Mais je ne suis ni stupide, ni aveugle...

    -Qu'est-ce qu'il a ton père ?

    -J'en sais rien ! C'est bien ça le problème ! J'en sais rien et ça me fait encore plus flipper ! S'exclama-t-elle, sa voix tremblotant comme si elle s'apprêtait à pleurer. Il... Il a des nausées parfois... Il se fatigue vite... Il est pris de douleurs ! Il mange plus.. Il fait comme si de rien n'était, il dit que ce n'est rien, que tout va bien... Connor le croit sur parole parce qu'il est petit ... Mais moi je vois qu'il est inquiet.. Et maman aussi est inquiète... 

      

     


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    -Ce n'est sûrement rien Lizzie, tu sais. Lui répondit alors Alaric tout en lui affichant un sourire qui se voulait rassurant. Tu as peur parce que c'est ton père, et comme tu ne sais pas grand chose, tu dramatises.

    -Je dramatise rien du tout ! Protesta aussitôt sa meilleure amie. Si ce n'était pas grave, il en parlerait ! Or là, il ne dit rien du tout ! Il fait comme si tout allait bien Alaric, alors que ce n'est pas le cas du tout ! Mon oncle agissait pareil avec Haley et Tania! Et tu sais aussi bien que moi comment ça s'est terminé !

    -Ton père n'est pas lui, Lizzie. Ton oncle est mort d'une maladie génétique qui lui a été transmise par son père, qui n'est pas le même que le tien. Lui rappela sagement l'adolescent. Et même s'il a, effectivement, quelque chose, ton père est fort Lizzie. Peu importe ce qu'il a, il y a survivra. Il a vécu pire après tout, non ? Alors tu n'as pas à t'en faire. 

      

     


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    -Tu comprends rien. Soupira alors Lizzie. Normal, ce n'est pas ton père dont il s'agit ... 

    -Arrête Lizzie, tu es un peu dure là...

    -Mais imagine si ce qu'il a vécu l'a affaiblit physiquement, hein ! S'écria-t-elle brusquement. Imagine si c'est grave ce qu'il a, et qu'il soit trop faible physiquement pour surmonter ce putain de truc de merde ! Imagine si... Imagine si... 

    -Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. La coupa calmement son ami. Quoiqu'il a, il se battra. Et il gagnera. Parce que jamais il voudra vous abandonner. 

    -Mais si c'est grave, rien ne dit qu'il pourra gagner... Il a été alcoolique tu sais... Souffla-t-elle tristement avant de jeter un coup d'oeil par la fenêtre en fronçant les sourcils. Ricky, il est quelle heure ? 

    -Il est bientôt dix-neuf heures, pourquoi ?

    -Et merde ! Pesta Lizzie, agacée tout en se levant d'un bond du lit. Je vais râter le bus si je me dépêche pas !

      


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    -Lizzie attends ! Ce n'est pas grave, tu prendras le prochain ! Essaya-t-il de la retenir, ne voulant pas spécialement qu'elle s'en aille dans un tel état.

    -Il n'y a pas de prochain ! C'est le dernier qui passe, il ne faut pas que je le râte Ricky ! Je suis bonne pour rentrer à pied sinon !

    -A cette heure ? Mais t'es dingue ! En fut surpris Alaric. Mon père devrait rentrer dans une demie heure, une heure au maximum. Je suis sûr qu'il acceptera de te raccompagner au lieu que tu ne doives rentrer chez toi à pied en pleine nuit. Lui proposa-t-il ensuite. Et si tu as peur que tes parents s'inquiètent, tu n'as qu'à les appeler ! Je suis certain qu'ils préféraient que tu attendes mon père plutôt que de vagabonder dans les rues. Quand on sait qu'il y a un psychopathe qui traine !

      


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    -Je ne veux pas embêter ton père, et si je cours vite, je devrais réussir à choper le dernier bus !

    -Mais si tu le râtes, hein ? Bougonna Alaric, ne souhaitant pas voir sa meilleure amie rester chez elle en pleine nuit sans être accompagné, surtout par les temps qui courent.

    -Il ne m'arrivera rien Ricky ! Assura la demoiselle, insouciante et plus têtue qu'une mule tout en ouvrant précipitemment la porte pour sortir en vitesse. A pluche Ricky, à demain ! Ou à toute à l'heure sur MSN, héhé ! S'écria-t-elle tout en attrapant rapidement son sac posé négligeament dans la pièce à vivre de la maison.

      


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