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    Une nouvelle journée ensoleillée dans la vie du jeune couple d'étudiants qui rentraient tranquillement dans l'appartement de Curtis après une séance de cinéma en amoureux. Bien que les lieux soient vide des autres occupants, le jeune homme préféra l'intimité de sa chambre plutôt que le canapé du salon. Ophélie en haussa les épaules d'indifférence, mais se sentit brusquement embarrassée lorsqu'elle remarqua que le lit de son petit ami n'était pas replié. Bien qu'il prétexta, en souriant, qu'il n'avait pas eu le temps de le faire le matin même pour cela, la rouquine n'était pas dupe. Surtout lorsqu'il commença à l'embrasser tendrement, pour enchaîner avec des baisers plus passionnés tout en la plaquant doucement contre la porte de sa chambre.

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    Ophélie était stressée. Elle percevait sans le moindre problème les intentions de son adorable petit ami, et des questions se bousculaient par dizaines dans sa tête. Elle avait beaucoup de mal à mettre ses idées au clair, et bien qu'elle aimait énormément sentir le corps de Curtis pressé contre le sien et ses baisers enflammés, elle avait beaucoup de difficulté à se détendre. Elle avait retarder le plus possible de devoir parler avec lui de ce sujet, et tenter dorénavant de prendre sur elle pour éviter de freiner les envies de son homme, et être à ses yeux, une fille qu'il aimerait bien qu'elle soit. Et éviter par la même occasion, une discussion qui la gênerait au plus haut point.   

     


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    Néanmoins, et malgré toute sa bonne volonté à se laisser porter par les bras et les caresses de son incroyable petit ami, le stress et les peurs d'Ophélie grimpaient en flèche lorsque Curtis la guida jusqu'à son lit. Son cœur ne cessait de s'affoler, et bien qu'agréables, ses caresses lui devenaient de plus en plus insupportables. La pauvre réalisait qu'elle était bien trop terrifiée à l'idée de passer à l'acte avec le jeune homme pour pouvoir lui cacher la vérité plus longtemps. Elle se maudit aussitôt, se haïssant de ne pouvoir être une fille de dix-neuf ans "comme les autres". Elle tenta un dernier effort pour se détendre, répétant sans cesse que Curtis était le petit ami le plus merveilleux qui soi, mais lorsqu'elle sentit une de ses mains se glisser sous son chemisier, elle ne pouvait plus contenir son angoisse.

    -Curt', arrête ! S'il te plait, arrête ! Supplia-t-elle alors après avoir évité un nouveau baiser fougueux qui figea net le jeune homme. 

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    Il se redressa aussitôt au-dessus de sa petite amie, et fut surpris de constater que la pauvre demoiselle avait les larmes aux yeux et le visage rouge de honte. Son regard était fuyant et elle tremblait comme une feuille. 

    -Ophé ? Que ce passe-t-il ? L'interrogea-t-il en conséquence, terriblement inquiet à son sujet. Il ne l'avait jamais vu dans un tel état, et il craignait en être la cause, Ophélie étant de très bonne humeur quelques minutes plus tôt. J'ai fait quelque chose de mal ? 

    -Non, ce n'est pas toi. Bredouilla-t-elle, plus honteuse que jamais tout en s'allongeant sur le côté, tournant ainsi le dos à son petit ami qui s'assit à côté d'elle sur le lit. Elle se détestait à cet instant, et elle était incapable d'affronter le regard de son homme. Il était un homme, tandis qu'elle n'était qu'une pauvre jeune fille incapable de satisfaire ses envies, étant même terrifiée rien qu'à l'idée. Elle eut davantage envie de se cacher dans un trou de souris, sans plus jamais en sortir. 

    -Qu'est-ce qui se passe alors ? Qu'il y a-t-il Ophélie ? Explique moi ! Tu sais bien que tout me dire enfin ! Commença sérieusement à stresser Curtis, ne comprenant pas l'attitude de sa petite amie. Une crainte lui creusa subitement le ventre, songeant au pire. Et si, au même titre que son amie, elle avait croisé la route du Chasseur ? Ses idées se mélangeaient dans sa tête, il ne parvenait pas à envisager une possible réponse pourtant toute simple.

     

     


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    Ophélie ne savait pas quoi dire, cherchait ses mots, marmonnait des paroles à peine audible que Curtis ne parvenait pas à comprendre. Les secondes étaient interminables pour la demoiselle, qui avait l'impression de mourir de plus en plus de honte au fur et à mesure que le temps passait. Elle en profita pour s'insulter mentalement, pendant que Curtis, rongé par le stress, commençait à perdre patience. 

    -Ophélie, parle-moi ! 

    -Je suis toujours vierge, voilà ! Laissa simplement échapper la jeune fille, pour ensuite se mordre aussitôt la lèvre inférieure comme si elle avait dit un gros et vilain mot. Elle ne pouvait maintenant plus revenir en arrière et allait devoir affronter le regard, le jugement de son petit ami. Je l'ai jamais fait, c'est... Tout... J'ai déjà eu des copains mais... C'était des blaireaux et jamais aucun ne valait le coup d'aller plus loin, donc... Voilà... Je ... Je ... Je suis désolée mais je ... Bafouilla-t-elle de plus en plus, ne sachant pas quoi dire, ne trouvant plus ses mots, perturbée par le silence de son petit ami qui n'avait toujours pas réagi et sans se douter du profond soulagement qu'éprouvait le jeune homme à cet instant. 

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    -Je voulais faire un effort pour toi... Par honte aussi, car je ... Ça craint un peu de ne pas l'avoir fait à dix-neuf ans, je ... Continua-t-elle de déblatérer, sans voir que son petit ami levait les yeux au ciel au fur et à mesure qu'elle parlait, ayant du mal à croire ce qu'il entendait. Quelles idées saugrenues lui passaient par la tête décidément ! Néanmoins, il ne dit rien, préférant la laisser s'exprimer, songeant qu'elle avait sans doute besoin d'extérioriser son stress. -Mais je... Je me sens pas prête. Je suis désolée... Je ... je ne peux pas... Ça me fait un peu peur, au fond... Je te demande juste un peu de patience, je... Je... Mais dis quelque chose !! Craqua-t-elle subitement, ne supportant plus le silence de son petit ami qui la déstabilisait beaucoup trop à son goût. 

     

     


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    En réaction, Curtis se contenta de soupirer, blasé par l'attitude néanmoins touchante de sa petite amie. Il passa au-dessus d'elle, doucement sans aucun geste brusque, pour ensuite s'allonger à ses côtés. Il la regarda avec toute la tendresse du monde, ce qui n'apaisa qu'un instant le stress de la demoiselle. Il lui caressa délicatement sa joue du bout des doigts, avant de remettre une mèche rousse derrière son oreille.

    -Pourquoi m'en as-tu pas parlé plus tôt ? Lui demanda-t-il simplement, mais très calmement, tout en continuant à lui sourire. Il voulait comprendre, mais il ne lui en voulait pas. Elle le regarda avec étonnement, mais cette question posée avec simplicité la rassura instantanément, et apaisa les battements fous de son cœur qui était au bord de l'explosion. 

    -Je te l'ai dit, par honte... J'ai honte... Normalement, à dix-neuf ans, une fille a déjà... Un gars s'attend forcément à ce qu'elle l'ait déjà fait.. Marmonna-t-elle en réponse, sans parvenir à se détacher de son embarras.  

    -Tant de bêtises dans la bouche d'une si jolie fille, c'est moche. Dit-il alors, avec un sourire amusé. Et quelle idée de vouloir jouer les cachottières et de tout garder pour toi ! Je m'en fiche que tu sois toujours vierge. Si je suis avec toi, c'est pour ce que tu es, et non pas pour une hypothétique idée de la fille que je voudrais que tu sois. Et tu n'as pas à t'excuser, tu as eu raison de me stopper. Je préfère nettement ça plutôt que tu ne me dises rien. 

     


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    -Tu ne m'en veux pas donc ? Ça te gêne pas d'être un peu patient ? Lui murmura-t-elle alors, tandis que Curtis se rapprocha d'elle pour pouvoir la prendre dans ses bras. Elle était maintenant tout à fait détendue et le regard rempli d'amour de son petit ami la transportait sur un petit nuage. 

    -Je veux te rendre heureuse, et non te faire souffrir, alors on prendra le temps qu'il faut. Lui assura-t-il avec la toute la tendresse du monde. Il lui prit le visage entre ses mains pour l'embrasser doucement, la serrant contre lui comme si elle était une délicate fleur. Il lui susurra son amour contre ses lèvres, avant de s'en emparer de nouveau avec la même douceur, oubliant le temps qui passait l'espace d'un instant. 

     

     


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